Chiara Ferragni : l’affaire Balocco au tribunal de Milan
- La rédaction

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Dernière mise à jour : il y a 1 jour
Ferragni, 38 ans, pionnière italienne de l’influence mode, s’est présentée le 25 novembre devant le tribunal de Milan. Chiara Ferragni fait face à un réquisitoire d’un an et huit mois de prison pour fraude aggravée liée à sa campagne de pandoros de Noël avec Balocco en 2022. L’entrepreneuse, ayant déjà versé 3,4 millions d’euros en dons et amendes, défend une erreur de communication.
Origine de la procédure
L’opération remontait à l’hiver 2022 avec Chia Ferragni et Balocco. Lancement d’une édition spéciale de pandoros au prix majoré, avec une mention sur l’emballage évoquant un soutien à l’hôpital Regina Margherita de Turin. Le fabricant avait effectué un don unique de 50 000 euros à l’établissement, indépendamment des volumes vendus. L’Autorité de la concurrence italienne (AGCM) a relevé en 2023 un risque de malentendu pour les consommateurs, sanctionnant les sociétés de Ferragni d’un million d’euros et Balocco de 420 000 euros.
Ferragni a rapidement réagi sur Instagram, qualifiant la situation d’erreur de présentation. Elle s’est engagée à reverser son cachet d’un million d’euros à l’hôpital, geste étendu à un règlement global de 3,4 millions d’euros fin 2024. Ce montant couvre l’amende AGCM, le don initial et une contribution de 1,2 million à une association pour enfants, liée à une opération similaire d’œufs de Pâques. En mai 2024, son groupe a annoncé séparer commerce et philanthropie.
Parcours d’une entrepreneuse reconnue
Depuis son blog mode lancé en 2009, Chiara Ferragni fait figure de précurseur. Première blogueuse en couverture de Vogue en 2015, elle pilote un empire digital valorisé à plusieurs centaines de millions d’euros, via collaborations luxe et lignes personnelles. 2024 marque une pause réseaux, suivie d’un retour avec partenariats mode et presse spécialisée.
Calendrier et déclarations
« Nous avons agi de bonne foi, personne n’a profité. Je suis confiante ».
La défense, assurée par Marcello Bana et Giuseppe Iannaccone, plaidera le 19 décembre. Verdict attendu en janvier. À la sortie du tribunal, Ferragni a déclaré aux médias : « Nous avons agi de bonne foi, personne n’a profité. Je suis confiante ». Son avocat anticipe une démonstration d’innocence. L’association Casa del Consumatore intervient comme partie civile.
Ce dossier reflète l’examen accru des campagnes digitales en Italie. Mère de deux enfants, Ferragni poursuit la direction de son groupe dans ce contexte, illustrant la gestion responsable d’une carrière internationale.












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